Accueil
Sommaire

«L’habitat bio-économique» :
le résultat de 3 années de recherche
appliquée
pour vous trouver la maison
la moins chère et la plus « bio »
Objectifs : auditer les pratiques constructives actuelles
pour les remettre à plat. Les maisons telles que nous
les connaissons sont trop chères, tant à la construction
qu’au fonctionnement.
Pis, elles stérilisent le terrain sur lequel elles sont posées
et évacuent leurs ressources naturelles vers le dehors,
tandis qu’elles ne savent pas profiter de l’énergie
mise gracieusement à leur disposition par la nature.
Résultat pour nous : nous perdons nos vies « à les gagner »,
à rembourser des prêts dont la durée maximale atteint désormais... 50 ans (!), alors que les taux d’intérêt ont repris leur hausse. Et tout cela se fait contre l’environnement.
Arca Minore vous propose de réconcilier porte-monnaie
et nature. Présentation de l’ouvrage à paraître aux éditions Eyrolles, « L’habitat bio-économique ».
Ci-dessous, notre pré-prototype.

 

LEGENDES
– 1 Cuve de potabilisation de l’eau de pluie. 2 Cuve de réception de l’eau de pluie. 3 Réacteur de purification des eaux blanches.
4 Tranchée filtrante. 5 Bassin de finition (3, 4 et 5 non fonctionnels car non autorisés).
– 6 Groupe électrogène d'appoint (derrière maison) + cogénérateur. 7 Borne électrique de branchement maison.
– 
8 Tuyau d'évacuation des fumées du poêle de masse. 9 Réserve bois (3 stères).
10 Capteurs solaire eau chaude + panneau photovoltaïque. 11 Prise air puits canadien.
La Haute qualité environnementale
à prix « Borloo »
Notre pays est aujourd’hui
bon dernier à suivre la révolution
de l’habitat qui est en cours
partout ailleurs : Canada,
Etats-Unis, Allemagne,
Pays-Bas, Belgique, Autriche.
Lorsque nous commandons
une maison, parpaings, isolation
traditionnelle faite à l’intérieur, vide
sanitaire, type de toit,
tout se ligue pour augmenter
les coûts dans des proportions démentielles.
Si nous demandons
à un constructeur de nous bâtir
une maison Haute qualité environnementale
(que l’on résume à tort par « isolation
renforcée »), cela nous coûte
10 à 15 % plus cher.
Et si vous pouvez demander
au dit constructeur de doubler l’isolation,
rien ni personne
ne l’a jamais formé pour remettre
à plat les modes constructifs.
S’il le voulait, d’ailleurs, il serait
obligé de transgresser
des normes qui évoluent
trop lentement.
« L’habitat bio-économique » vous explique comment baisser
d’environ 40 000 euros le prix de votre maison « Haute qualité environnementale ».
Faites-vous une maison + piscine
pour moins de 1 000 euros
le mètre carré...
L'autonomie énergétique
Nos amis du magazine Internet
« Les automates intelligents » écrivent, dans leur numéro
de février 2007 : « La firme
américaine Spectrolab,
associée à Boeing, annonce
la réalisation de capteurs
solaires (solar cells) dont le
rendement (taux de conversion de l’énergie solaire) serait
de 40,7 %. Ceci devrait rendre l’énergie solaire compétitive
par rapport aux autres sources.
Aujourd’hui les rendements
les meilleurs se situent entre
12 et 18 %, exceptionnellement
28% à bord de certains
satellites américains. »
Bientôt, nos maisons produiront leur propre électricité. C'est la mutation d’une économie industrielle.
Pourtant, dès aujourd’hui,
nous dépensons dans notre préprototype dont la première partie est en fin de chantier,
pour 30 m2 à 2 personnes :
– 40 euros d’électricité/an ;
– 50 euros de gaz
(cuisine et chauffe-eau) ;
– 210 euros de chauffage (bois).
– O euros pour l’eau
(potable et assainissement)
Soit : 300 euros par an.
Sachez qu’une famille de
4 personnes consomme pour
son eau, son chauffage et son électricité environ
2 000 euros par an.
Pour en savoir plus, lisez « L’habitat bio-économique ».
L'autonomie en eau et
le retraitement des déchets
Il n’a été permis, dans notre
pré-prototype, de fonctionner
en autarcie pour
le retraitement
de nos eaux usées. Le village qui nous a fait si bon accueil venait de s’équiper
d’un réseau d’égoût
et cela n’aurait pas été solidaire de notre part
(et interdit)
de ne pas nous raccorder.

Mais qu’il est absurde
d'envoyer ses eaux de
pluie dans les réseaux
communaux alors qu’il s’agit d’une ressource précieuse,
utilisable tant pour
la vaisselle,
la douche, le bain, le lave- linge, que pour le jardin...
Démonstration
dans notre
ouvrage (devant
la maison ci-dessus,
les cuves à ciel ouvert récupèrent
et purifient l’eau du ciel).
Quand aux déchets « bio », produits par
la cuisine de
la maison, mais aussi par
les WC, nous nous privons
en les « exportant »
en dehors
de chez nous de la possibilité de fabriquer
un humus régénateur...
Conclusion : dans le monde,
ce sont des dizaines
de millions de tonnes
de produits indispensables
aux sols qui sortent
d’une biosphère en souffrance.
Très directement,
ces processus « plombent »
nos porte-monnaies...
Pour alléger les charges
qui en résultent
de 750 euros
par an, lisez
« L’habitat bio-économique ».

Protection des espèces et
diversification des milieux naturels
Les maisons traditionnelles,
quand elles arrivent
sur un terrain, provoquent une série d
e
mini-catastrophesenvironnementales
locales. Répétées, ces mini-catastrophes
finissent par provoquer
une catastrophe majeure.
Comment ? En sortant les meilleures
terres de l’agriculture, et donc
de la production alimentaire ;
les toits, eux, remplacent les prairies,
les murs deviennent des
micro-falaises stériles,
les jardins sont souvent
inondés de produits phyto-sanitaires
et une flore amenée remplace
les flores locales ;
l’eau de pluie est dirigée
vers les réseau d’égoûts,
la formation d’humus ne se réalise plus.

Dans le préprototype d’Arca Minore,
la maison s’abrite sous un toit végétal :
son impact écologique est donc nul.

Simultanément, les réserves d’eau
potables sont mise à l’air
libre pour offrir
aux espèces un milieu humide,
qui n’existait pas initialement sur le site.

Ultérieurement, des plantes
seront aussi invitées à s’épanouir
dans des espaces
protégé dans l’habitat.

Quand aux murs, ils accueilleront
des flores de falaises.

Les endroits protégés recevront, eux,
des espèces de type méditerranéen.


Un carré de plantes médicinales
sera créé.

Dans le jardin, des espaces sont réservés
aux flores libres et spontanées
(les « mauvaises herbes »).

Trois composteurs reçoivent tous
les déchets organiques de la
maison, réemployés
dans le jardin lorsqu’ils sont devenus
de l’humus.