Un
pari technologique
Le premier pari
est celui de
la construction des serres :
l’équipe propose en effet des
structures totalement autonomes
dans leurs approvisionnement,
tant pour l’énergie (chauffage
et électricité) que pour l’eau :
cette dernière, retraitée par
des « machines biologiques »,
revient dans le système. Ces
technologies seraient employées
ici à une dimension jamais
vue : il en résultera des progrès dans les procédés
et des sources d’innovations économiques
(ci-contre, photos de serres ...
prises à l’étranger).
La
recréation d’écosystèmes
Peut-on faire vivre des jungles,
des déserts en vase clos, peut-on
un jour envisager de les couper
de la biosphère pour créer des
systèmes entièrement fermés
et pourtant vivable et visitables ?
Il est incroyablement difficile,
aujourd’hui,
de restaurer des
écosystèmes, et encore plus
d’en créer tant les interactions
gazeuses et énergétiques entre
plantes, animaux, insectes et...
visiteurs sont dures à modéliser
puis à reproduire. Ceci, bien sûr,
n’a rien à voir avec des serres
où la plante serait décor et
l’insecte intrus. Pourtant, nous
avons demandé à nos lauréats
de concevoir des systèmes assez
grands pour que cela soit envi-
sageable un jour à Vincennes
(ci-contre). Parce qu’une institution majeure comme
le Muséum d’histoire naturelle, qui a fondé
la science moderne, ne peut se concevoir à notre
sens sans projets nationaux
et futuristes... Où voulons-nous voir tous nos scientifiques
partir aux USA (250 millions d’habitants et 45 %
de la recherche mondiale) ? |