Foire
du Trône


Cinq millions de visiteurs en 2 mois,
plus qu’à la Tour Eiffel en 12. La Foire
est le monument par excellence, qui ne
sera jamais déplacé parce qu’il est le
seul aussi populaire. Mais des solutions
existent pour déménager les nuisances.

Pelouse
de Reuilly


Une « pelouse » qui n’en a que le nom,
mais qui pourrait redevenir un morceau
de campagne en plein Paris, ce qu’elle
était quand elle a été rattachée au Bois
pour qu’il colle aux « fortifs’ ». Et cela
moins cher que le Parc André Citroën...

Un schéma directeur
pour la Pelouse de Reuilly
(ci-contre, vision d’une
pelouse restaurée)
Le cas était difficile :
derrière le Lac Daumesnil,
le sol de la foire ressemble,
vu du ciel,
à un tarmac d’aéroport.
Quand à la « pelouse »,
elle est sillonnée de routes,
qui deviennent des
parkings lors des mani-
festations, et tout autour
les avenues, rues, sont aussi
des parkings à ciel ouvert.
Ici, les lauréats ont imaginé
d'utiliser les parkings déjà
existants de Bercy et de
l’hippodrome de Vincennes
et d’amener les visiteurs
sur le site par un pittoresque
train « vert », pour la joie
des enfants. La pelouse est
traitée comme une campa-
gne, avec une ferme (près
du vélodrome), des jardins
partagés, des champs,
des vergers, pâtures, etc.


La nouvelle Foire du Trône
Valentine Carol et Martin Khöler
ont repris le sens des déambula-
tions des visiteurs de la Foire
et ont imaginé de poser, sur des
structures permanentes enfouies
dans le sol (à l’extrême-droite)
des planchers temporaires
(ci-contre) retirés dès la fin des
manifestations. Autre avantage :
les plots de béton supportent
le poids des attractions,
qui tend à augmenter.

 

La nouvelle Foire
du Trône, autre version
Ici, Grégory Gouard et Alexis
Guilhaumaud encavent légèrement
la zone recevant la Foire,
excavent le sol tout autour, tandis
que l’avenue de Gravelle (nous
sommes ici à Charenton) ne reçoit
plus que les bus, les vélos
et les voitures des riverains.
La circulation de transit passe
par une voie spéciale,
juste derrière celle des bus
(enfouie partiellement dans la
levée de terre).