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Le magazine scientifique

La biodiversité a toujours constitué une source d’innovation pour la recherche,
les arts, l’architecture mais, curieusement, jamais encore n’a été fondé un centre
regroupant, organisant, planifiant en direction des multiples domaines des sciences
cette imitation, pour la retranscrire ensuite dans des procédés innovants :
faudra-t-il, par exemple, un Institut national de la biomimétique ?
Dans le monde, et particulièrement aux Etats-Unis, la recherche du Vivant, se
fondant sur des moyens financiers importants, progresse, tandis que notre Continent,
pourtant à l’origine avec le Muséum d’histoire naturelle (alors « Jardins du Roi »)
d’une décisive révolution de la méthode, d’organismes de recherche dynamique,
semble parfois n’avoir qu’une stratégie réactive, même si le domaine, d’intérêt
général, se prête peu à la lutte pour une suprématie. Peut-être est-ce dû au manque
de moyens, au désintérêt des « politiques » ?
Des fondations privées, aux USA, se démarquent soudain par des remarques
innovantes, qui finiront dans l’industrie. Comment organiser cette mise en cohérence,
repérer partout dans le monde ces percées, les mettre en valeur pour le grand public
et les pouvoirs administratifs, économiques et politiques. Tel est l’objet de ce
magazine scientifique, réalisé en coopération avec le magazine Internet VIVANT.

Pierre-Gilles Bellin, président

 

Avec VIVANT, découvrez ci-dessous
le sommaire du magazine scientifique.

Sommaire

Une « Living machine » au Lac Daumesnil
est donc possible
 !

Plagier la nature pour qu’elle s’auto épure, créer pour pas cher un Lac
Daumesnil où les Parisiens viendraient se baigner aux beaux jours :
pour la municipalité parisienne, ce Paris-Plage permanent
est promesse de popularité. Pour les scientifiques du Vivant,
un pôle auto-épuration s’ajoute au pôle reconstitution des écosystèmes
du zoo tout proche. Seul problème : ce pôle scientifique, sur le territoire
parisien, ce sera Paris qui le contrôlera, non l’État.
Mais nous
pensons que l’intérêt général vaut bien une alliance.
Compte-rendu de l’intervention du scientifique Canadien John Todd
dans Terre Nourricière, un film de Jean-François Vallée
(Lilith Production),
passé aur Arte il y a 2 ans.

Les clés du développement scientifique
et économique autour du Bois de Vincennes
 ?

Plagier la nature pour lancer des projets scientifiques et
économiques : recensant et protégeant la biodiversité nationale et
internationale, le Muséum d’histoire naturelle et les 4000 scientifiques du Vivant
qui travaillent autour du Bois de Vincennes ont probablement un rôle déterminant
à jouer dans ce qu’on appelle le « biomimétisme » : voir, à ce sujet,
l’article « Biomimétisme, bionique » de la revue électronique
Les automates intelligents
.

Un écosystème clos à Vincennes est-il possible ?
Voici une réflexion qui est autant économique que scientifique.
Vous ne trouverez pas encore ici la réaction des professionnels,
mais plutôt nos premières analyses, telles qu’elles découlent de nos
informations actuelles. À notre sens, la réponse est négative et, bien évidemment,
elle ne tient pas aux hommes mais au fait que tout zoo part, logiquement, de l’intérêt
des collections qui sont d’abord vivantes, et non sujets d’expérimentation.

Organisation cognitive

VIVANT numéro 1 : « L’émergence de la communication chez les... robots »
Comment l’évolution a-t-elle abouti
aux perfections du monde vivant ?
Outre la théorie de l’évolution,
un second type d’explication
a le vent en poupe. Issu notamment
de l’intelligence artificielle et de la robotique,
il vise à expérimenter et comprendre
comment peuvent émerger,
par « auto-organisation » d’éléments simples,
des systèmes et des comportements complexes.

VIVANT numéro 2 :
« Tête chercheuse d’interface »

Valérie Laurent mène des recherches
mêlant neurosciences et physique.
Portrait d’une chercheuse qui
n’a pas peur de se frotter
à l’interdisciplinarité.

 

Médecine et santé

VIVANT numéro 2 :
« Santé : la précaution sœur de la prévention »

« Claude Nougaro est mort à la suite
d'une "longue et douloureuse maladie". »
Lorsque la nouvelle est tombée, le 4 mars,
chacun a compris que le cancer avait
une nouvelle fois frappé. Chacun,
sans doute, s’est un peu irrité
de cette formule imbécile,
qui renforce la sensation de l’inéluctable
et permet à peu de frais de
se détourner d’une réalité sinistre.

VIVANT numéro 8 :
« Cancers et substances chimiques :
comment changer d’ère ? »

Certains cas de cancers sont
certainement dus à des facteurs
environnementaux chimiques mal connus,
dans des proportions qui restent controversées.
Le point avec Nicolas Van Larebeke,
cancérologue et toxicologue
à l’université de Gand.

VIVANT numéro 2 :
« Le cancer, un fléau d’origine sociale »

La prévention des cancers
se focalise sur les comportements individuels.
Ne devrait-elle pas aussi intégrer
des mesures de précaution
contre les substances cancérigènes.

VIVANT numéro 1 :
« Nouveaux antibiotiques :
qui maîtrise leur usage ? »

Les armes antibiotiques qui se profilent
pour l’avenir, telles que les
« peptides antimicrobiens » dérivées de
grenouilles ou d’insectes, ne sont pas
à l’abri de résistances bactériennes
Qui doit prendre en charge cette éventualité ?
Débat entre deux spécialistes :
Charles Hetru, chimiste, et Pierre-Henri
Gouyon, biologiste.

VIVANT numéro 2 :
« L’interférence ARN,
le nouvel horizon des biotechs »

Des mini-molécules d'ARN peuvent
« éteindre » l’activité de gènes cibles.
Cette nouvelle technique semble en passe
d'accélérer la découverte de médicaments.

VIVANT numéro 9 :
«  Le darwinisme cellulaire, une nouvelle
théorie de l’embryogenèse et du cancer »

Voilà cinq ans, le livre Ni Dieu ni gène, signé
par Jean-Jacques Kupiec et Pierre Sonigo,
avait fait du bruit dans la communauté des biologistes francophones. Prenant le contrepied des
vues déterministes qui alimentent la biologie depuis
des décennies, il popularisait l’idée que le hasard
joue un rôle moteur dans la différenciation cellulaire et, par là, dans le développement des organismes vivants. Aujourd’hui, J.J. Kupiec, épaulé par le physicien Bertrand Laforge, affine sa théorie
grâce à une publication reposant sur
des travaux de simulation informatique.
Avec des perspectives quant aux
mécanismes et au traitement de la cancérogenèse.